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"Béatrice d'Este, le Serpent"
1980, aquarelle sur papier, 80-65 cm
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"Je n'entendais plus rien: j'avais porté ma vue
Sur une ombre debout, qui, la main étendue,
Paraissait demander qu'on l'ouit à son tour."
"Lecteur, aiguise ici, pour voir clair, l'oeil de l'âme;
Car du voile à présent si subtile est la trame
Que passer au travers se pourrait aisément."
"Par elle on peut juger ce qu'au coeur d'une femme
Dure le feu d'amour, si sa tremblante flamme
Ne s'attise souvent au toucher, au regard."
"Dans le val découvert, à sa lisière extrême
Rampait un long serpent, peut-être celui même
Qui fit qu'Eve jadis mordit au doux appeau."
Purgatoire, la Vallée Fleurie des Hommes de Pouvoir, le Serpent
Chant 8, lignes 7-9, 19-21, 76-78, 97-99
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