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"Le Taureau du Tyran Phalaris, Guido de Montefeltro"
1981, aquarelle sur papier, 35/25 cm
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"Ainsi que ce taureau du tyran de Sicile,
Dieu juste ! où le premier fut enfermé Pérille,
Qui du monstre brûlant fut l'exécrable auteur :
La voix du patient mugissait si terrible
Dans les flancs du taureau, que l'airain insensible
Semblait être vivant et percé de douleur.
Ainsi, ne trouvant pas de passage et d'issue,
La misérable voix dans le feu contenue
Avec le bruit du feu se confondait d'abord."
"Ce perfide est de ceux qu'il faut que le feu cache !
C'est pourquoi tu me vois sous ce brûlant panache,
Pourquoi je vais pleurant, de flammes revêtu."
L'Enfer, 8 Cercle, 8 Fosse Maudite, les Mauvais Conseillers, les Instigateurs de Perfidie et de Trahison
Chant 27, lignes 7-15, 127-129
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